lecture
«Le bal du comte d’Orgel» de Raymond Radiguet
Raymond Radiguet, mort à vingt ans, est un météore de la littérature française. Il a pourtant laissé deux romans d’une étonnante maturité qui envoûtent tant par leur style que par leur intelligence psychologique.
«La Rabouilleuse» de Balzac
Est-ce la nature humaine qui change, ou seulement ses manifestations qui varient selon l’époque?
«Le passe-muraille» de Marcel Aymé
Marcel Aymé aime mystifier son lecteur avec des sujets fantastiques. Mais le surnaturel et le merveilleux, chez lui, ne sont jamais gratuits. Ses allégories sont des raccourcis pour mieux connaître l’humain, ses réactions et sa nature.
«Knulp» de Hermann Hesse
Il est aimable et gai, il n’a ni vices ni ambitions, c’est le meilleur compagnon du monde, et pourtant sa vie de dilettante itinérant cache une abyssale solitude. Un conte envoûtant…
Le Rameau d’Or, clap de fin
Voici un «lisez-moi ça!» un peu excentrique, un peu mélancolique. Au lieu de vous recommander une lecture particulière, Patrick Gilliéron Lopreno évoque le souvenir d’une légendaire librairie genevoise où chaque ouvrage, pour ainsi dire pris au hasard, était recommandable. Cet hommage nous rappelle aussi la place essentielle que les librairies occupent dans la chaîne de la culture et du savoir.
«Qu’est-ce qu’un homme sans moustache?» d’Ante Tomić
Au café à Genève, je demande à Suny, le cuistot des Bains des Pâquis, d’origine croate et serbe, s’il retourne en Croatie cet été. Il me répond: «Ça va pas non? Ça fait quatre ans que je n’y vais pas. À chaque fois, je dois y aller avec 4000 balles et les distribuer à tout le village.» Avec ses mots, il m’a résumé, à lui seul, le dernier livre d’Ante Tomić.
«Comme un collégien» de John Le Carré
Dans ce récit crépusculaire, la finesse et la mélancolie de l’univers centré sur George Smiley vous enveloppent et vous imprègnent comme un crachin anglais.
«De l’art de dire des conneries», de Harry G. Frankfurt
Nous sommes noyés de baratin plus encore que de francs mensonges. Or le baratineur, ayant fini par perdre tout sens des réalités, est un plus grand ennemi de la vérité que le menteur lui-même. L’essai entraînant et concis de Harry G. Frankfurt lance une mise en garde salutaire!