Littérature
Nostalgie des paysages florentins
Lorsque nous croirons avoir vaincu la nature, la nature reprendra son dû. Les prophètes nous avaient avertis. La prison technologique nous tue, mais la nature déchaînée est-elle notre alliée pour autant?
«Le bal du comte d’Orgel» de Raymond Radiguet
Raymond Radiguet, mort à vingt ans, est un météore de la littérature française. Il a pourtant laissé deux romans d’une étonnante maturité qui envoûtent tant par leur style que par leur intelligence psychologique.
Le réchauffement climatique menace les ours polaires (mais surtout la littérature)
Les «bonnes causes» ont tout envahi. La politique, les médias, les milieux culturels. Le réchauffement climatique n’a qu’à bien se tenir. La littérature aussi. Lequel des deux sera le premier éliminé?
Merci, mais non
Quand le pouvoir totalitaire exige tout de ses sujets, la simple non-participation devient un acte de résistance. Les non-participants sont partout autour de vous. Encore faut-il savoir les reconnaître. Il y a plus d’un siècle, le grand Hermann Hesse nous avait fourni un prototype.
«La Rabouilleuse» de Balzac
Est-ce la nature humaine qui change, ou seulement ses manifestations qui varient selon l’époque?
De l’esprit d’indépendance
Résistance ou trahison? La frontière est subtile et fluctuante. On en voit l’illustration dans certains grands romans, comme ceux de le Carré. Mais également dans la vraie vie, avec des figures providentielles qui peuvent infléchir le cours de l’histoire. Même au temps de la robotisation totalitaire…
Les services spéciaux, ou l’absence de limites
Les services spéciaux sont une métonymie. Ils sont en plus petit ce que le régime occidental est en plus grand. Ils nous aident ainsi à mieux le comprendre. Avant tout le monde, John Le Carré avait compris leur fonction et leur vocation dans la société ultralibérale du XXIe siècle.
«Le passe-muraille» de Marcel Aymé
Marcel Aymé aime mystifier son lecteur avec des sujets fantastiques. Mais le surnaturel et le merveilleux, chez lui, ne sont jamais gratuits. Ses allégories sont des raccourcis pour mieux connaître l’humain, ses réactions et sa nature.
«Knulp» de Hermann Hesse
Il est aimable et gai, il n’a ni vices ni ambitions, c’est le meilleur compagnon du monde, et pourtant sa vie de dilettante itinérant cache une abyssale solitude. Un conte envoûtant…