manipulation
Sur l’effondrement qui vient (1)
La crise climatique inquiète, et à juste titre. Car elle est bien réelle. On ne peut plus aujourd’hui dire, comme l’ont longtemps fait (et continuent d’ailleurs encore à le faire) certains (ceux qu’on appelle les «climatosceptiques»), qu’elle n’existe pas. Oui bien sûr qu’elle existe. En sous-estimer la gravité est même d’une particulière stupidité.
lire plusArnaud Dotézac: Affaire Benalla et séparation des pouvoirs
Notre explorateur des coulisses de la politique et du langage se penche cette semaine sur une notion qui semble très mal comprise dans le système de la Ve République. Le feuilleton judiciaire actuel en donne une illustration cinglante. Le président est-il visé par une machination politique sénatoriale, ou est-ce lui qui vise le pouvoir absolu?
lire plusArnaud Dotézac: pourquoi Macron remonte-t-il dans les sondages ?
La cote de popularité d’Emmanuel Macron finissait l’année 2018 à seulement 20% pour IPSOS et 23% pour IFOP Paris Match. Mais ce dernier institut le plaçait à 34% le 5 février dernier. Une remontée spectaculaire qui le ramenait à son niveau d’octobre (33%), soit avant le début du mouvement des Gilets Jaunes. Eclairage de ce phénomène paradoxal avec notre «décodeur», Arnaud Dotézac.
DÉSINFORMATION | Comment on tronque une vidéo
Cas d’école de manipulation épinglé par les internautes dans la confrontation entre les autorités et les Gilets jaunes. Laurent Nuñez, adjoint au ministre de l’Intérieur, a diffusé une vidéo reprise par tous les médias de grand chemin français, montrant (dans l’extrait en question) l’agression de policiers par les manifestants. Or la vidéo non tronquée montre que l’escalade a bien été déclénchée par les policiers qui ont lancé une grenade «de désencerclement» dans une foule qui, jusqu’alors, était tout à fait pacifique. Il est cocasse de relever que les mêmes médias qui font la traque aux fake news se soient laissés aller à une manipulation aussi grossière des esprits.
Arnaud Dotézac : où finit le criminel de droit commun, où commence le djihadiste ?
Complot, coïncidence, fatalité ? L’attentat du marché de Noël à Strasbourg a donné lieu à un flot d’interprétations et d’accusations mutuelles et, de fait, rejeté au second plan la jacquerie des Gilets jaunes. En dernière minute, notre contributeur régulier Arnaud Dotézac nous livre quelques faits et réflexions sur la nature exacte des relations entre l’assassin et le pouvoir qui le « suivait ».
Mia Vossen: Comment se moquer du peuple, même en Suisse
A mon vif étonnement, la Suisse, patrie de la démocratie directe, elle aussi est infestée de parasites qui doivent convaincre les citoyens de voter… en faveur d’autres parasites. Des spécialistes en « relations publiques » appelés « Spin Doctors », tels les hommes mandatés par les lobbies qui assiègent Bruxelles, arrivent à faire croire l’exact contraire de la vérité.
Le 11 novembre ou l’éducation à la folie
Certains alliés capitaux de la France en 1914-1918 n’ont eu droit qu’à des strapontins aux célébrations du centenaire de l’Armistice, tandis que les puissances perdantes (Allemagne, Turquie, Bulgarie etc.) pavoisaient au premier rang. Les offensés n’ont pas compris qu’ils n’assistaient pas à une célébration historique, mais à un «happening» d’avant-garde.
Jean-Luc Mélenchon, l’expérience d’une désillusion
Tout le monde ou presque croit que nous sommes en «démocratie». Remarquez, on a le droit de le croire. Pourquoi non? On parle aussi d’«État de droit», d’«indépendance de la justice», etc. Très rares sont les sceptiques, ceux mettant en doute l’existence de ces «acquis institutionnels». Personne, en tout état de cause, ne leur prête grande attention (je parle des sceptiques). Si nécessaire, même, on les fait taire. Quand on croit à l’existence de certaines choses, on n’aime pas trop les mécréants.
Aquarius, Opération Tartuffe en Méditerranée
Depuis qu’il s’est vu retirer son pavillon panaméen, le repêcheur de migrants Aquarius (Verseau) est techniquement un vaisseau pirate. Des élus suisses militent pour qu’il soit frappé de la croix blanche. Les arguments émotionnels accaparent le débat. Or on a assez vu, ces dernières années, où les émotions médiatisées ont mené les démocraties pour y réfléchir à deux fois.