Modernité
«Kyoto» de Yasunari Kawabata
Lorsque Kawabata reçut le prix Nobel, il déclara que son œuvre cherchait à embellir la mort et à rechercher l’harmonie entre l’homme, la nature et le vide. Une ambition poétique et philosophique atteinte par son œuvre.
«L’école de la chair» de Mishima
En submergeant le Japon, la Modernité a secoué un antique édifice de règles et de traditions. Pour le meilleur ou pour le pire? Le roman de Mishima laisse la question délicatement et douloureusement ouverte.
Le malaise de la modernité s’invite à Florence
Fallait-il vraiment parsemer l’une des plus belles villes d’art de statues contemporaines? Et quel message veut-on faire passer en opposant cette dérisoire provocation aux génies de la Renaissance?
Les voies modernes de la violence
On peut tuer l’être humain avec une arme. On peut aussi l’anéantir par le harcèlement, l’iniquité, la terreur et le stress. Et puis on peut l’user comme on pirate un ordinateur: en le forçant à un redémarrage perpétuel…
Bulgarie, nouveau refuge des vieilles valeurs
Membre de l’UE et de l’OTAN, la Bulgarie n’est pas amnésique pour autant. Elle se souvient de son ancienne alliance avec la Russie. Dès lors, le pays se déchire autour d’une question historique: l’irruption de l’Armée rouge en 1944 fut-elle une libération ou une occupation?
Éternité de l’Occident
On ne se débarrasse pas de l’Occident juste comme ça, parce qu’on l’a décidé. L’Occident a inventé la modernité, et depuis lors chaque société se voulant développée lui paie des droits d’auteur. Y compris l’Iran, la Russie et la Chine.
Flux et reflux
Comme chacun s’en rend bien compte aujourd’hui, nous vivons la fin d’un cycle. Quelque chose s’achève, nous sommes en train de basculer dans autre chose. On peut aborder le problème sous différents angles. Certains se réfèrent aux cycles économiques, d’autres, comme Bernard Wicht, parlent de «nouveau moyen âge». Etc. Toutes ces approches sont intéressantes.
Le mal du pays
Quel pays? se demandera-t-on. N’importe lequel. Tout lieu de cette terre qui est encore un pays et non pas seulement une zone. Tout lieu qui a son histoire, ses légendes, ses saveurs, ses accents, ses coutumes, ses cicatrices et ses tares qui lui donnent un visage unique, impossible à confondre avec un autre. Le mal du pays, ce n’est pas une simple nostalgie. C’est une question lancinante: où le cacher, comment le préserver, face au nivellement universel de la Modernité?
Amiel, le temps retrouvé
Le discret professeur genevois est l’auteur, peut-être, du plus imposant Journal intime jamais publié. Quoique très personnel, il offre également un témoignage irremplaçable sur la bascule des temps. En sa compagnie, nous arpentons les dernières aires de calme et de silence avant le déferlement de la Modernité sur nos villes.