totalitarisme
Qu’est-ce que la *nomenklatura*?
Qu’est-ce qui distingue l’actuelle classe dirigeante occidentale d’une oligarchie classique, par exemple l’ancienne aristocratie foncière, ou encore la grande bourgeoisie industrielle des XIXe et XXe siècle en Europe et aux États-Unis?
Paysage européen à la veille du divorce
Une cascade de petits séismes secouent l’Europe. Les tenants de la parole officielle les commentent avec leur habituel mépris et leur habituelle pauvreté de vocabulaire. Pourtant, ils dessinent une carte de l’Europe future pour le moins inattendue…
Nathalia Brignoli: Quand la libération aboutit à son contraire
Notre [désinvitée de l’Antipresse n° 105](https://soundcloud.com/despotica/nathalia-brignoli-que-reste-t-il-de-lamour-apres-lemancipation-antipresse-105) revient avec une synthèse de ces «belles idées» du temps qui nous conduisent tout droit à une société policière. Nathalia L. Brignoli est l’auteur d’une enquête remarquable sur les rapports hommes-femmes à notre époque: [*Le chaos de la séduction moderne*](http://www.editionsfavre.com/info.php?isbn=978-2-8289-1604-6) (éd. Favre).
lire plusMasculin, le mauvais genre (2)
Qu’y a-t-il de commun entre les sociétés préhistoriques, les utopies sociétales scandinaves et la mainmise de l’idéologie LGBT sur l’enseignement dans le monde occidental? Je m’interroge, je furète et je continue de semer quelques cailloux sur le chemin.
Masculin, le mauvais genre
Suis-je né sous une mauvaise étoile, c’est-à-dire dans le mauvais sexe? M’est-il encore permis d’être uniquement et fièrement mâle et hétérosexuel? Mais depuis quand un homme demande-t-il la permission d’être ce qu’il est et de s’en féliciter? La liberté d’être mâle ne s’use que si on ne s’en sert pas, aussi je livre ici quelques esquisses d’un très subjectif «traité de la fierté virile en milieu civilisé».
lire plusLes «fake news» et l’État total
La volonté affichée du président français de lutter contre les *fake news* invite, une nouvelle fois, à s’interroger sur la situation de la liberté d’expression dans nos pays.
La maîtrise du passé
«En ce moment, par exemple, en 1984 (si c’était bien 1984) l’Océania était alliée à l’Estasia et en guerre avec l’Eurasia. Dans aucune émission publique ou privée il n’était admis que les puissances avaient été, à une autre époque, groupées différemment. Winston savait fort bien qu’il y avait seulement quatre ans, l’Océania était en guerre avec l’Estasia et alliée à l’Eurasia. Mais ce n’était qu’un renseignement furtif et frauduleux qu’il avait retenu par hasard parce qu’il ne maîtrisait pas suffisamment sa mémoire. Officiellement, le changement de partenaires n’avait jamais eu lieu. L’Océania était en guerre avec l’Eurasia. L’Océania avait, par conséquent, toujours été en guerre avec l’Eurasia. L’ennemi du moment représentait toujours le mal absolu et il s’ensuivait qu’aucune entente passée ou future avec lui n’était possible. L’effrayant, pensait Winston pour la dix millième fois (…), était que tout pouvait être vrai. Que le Parti puisse étendre le bras vers […]
Dernières nouvelles de M. de La Pérouse
Comment échapper à un monde qui ne se soucie plus que de limiter et d’interdire? N’ayant pas de planète de rechange, nous avons décidé de partir à la conquête des antipodes. Nous y retrouverons peut-être la mémoire de ce que nous sommes.
2017: l’État de droit comme réalité
Les années se suivent, et en règle générale se ressemblent. Les ruptures de continuité sont rares. Mais non complètement inexistantes. L’année 2017 en a connu une importante: elle concerne l’État de droit.