Antipresse 344 | 3.7.2022 (D)
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Il ne se passe pas une semaine sans que Nikita Mikhalkov ne fasse parler de lui dans les médias de Russie. Plus comme un maître à penser et un idéologue que comme l’acteur et le réalisateur moultes fois primé qu’il a été pendant plus de cinquante ans.
Le bien public requiert parfois qu’on mente, nécessité fait loi. Mais il ne faut pas que cela devienne une habitude. Sans quoi, nous dit Machiavel, on se complique singulièrement la vie.
Face au déferlement de la bêtise totalitaire, les remparts de la raison ne se trouveront ni dans les partis, ni dans les groupes, ni dans les mouvements, ni dans les programmes. Ils se trouveront dans l’éclosion individuelle, solitaire et impérieuse du sens de la vérité. L’affaire qui suit en est un indice.
Le G7 s’est donc réuni en Bavière en ce début d’été. On se rapproche, comme nous l’avions annoncé en mai, de Berchtesgaden et le bunker de Berlin est au bout de l’étape. Les chefs des sept Etats les plus imbus d’eux-mêmes ont chaussé leurs chapeaux en fer blanc et agité leurs grelots. La bouffonnerie fut stratosphérique.
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot