Antipresse 524 | 14.12.2025
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Notre corps, nous explique Diego Bischof, est cette réalité organique et sensorielle que toute loi humaine devrait reconnaître et respecter en premier lieu. Or notre époque d’hyperdomestication a décidé de passer outre cette ligne rouge. Les réglementations de vitesse aberrantes en sont une illustration.
En pariant sur cet institut de sondage, ses parrains étrangers pensaient avoir trouvé le révélateur des maux de la société russe dont le régime dictatorial poutinien pouvait être rendu responsable. Ils n’avaient pas prévu que son travail pouvait se retourner contre eux.
Les événements de ces derniers jours nous enseignent que la frontière entre réalisme politique et dérangement mental est parfois flottante. Ce qui est établi, en tout cas, c’est que les Européens, à la différence des Américains, n’ont pas les moyens de leur folie.
C’est aujourd’hui une cité propre et ensoleillée. Hiroshima l’était aussi le 6 août 1945 jusqu’à 8 heures et 15 minutes. Dès cet instant, elle est devenue un abîme de nuit aveuglante qui incarne le XXe siècle. Peut-on voir le Japon en s’épargnant cette visite au cœur du mal moderne?
AP524