Klemperer: le tournant de la guerre (1939-1945)
L’auteur de «La langue du IIIe Reich» fut un témoin de premier plan de la dérive totalitaire allemande. Nous poursuivons ici la lecture de son Journal, riche en descriptions poignantes.
L’auteur de «La langue du IIIe Reich» fut un témoin de premier plan de la dérive totalitaire allemande. Nous poursuivons ici la lecture de son Journal, riche en descriptions poignantes.
L’étude que Victor Klemperer a consacrée à la rhétorique du nazisme est un texte de portée universelle qui permet de comprendre la logique intime de tous les phénomènes totalitaires. Ariane Bilheran entreprend un portrait détaillé de ce grand témoin du XXe siècle.
Est-il encore possible d’éduquer les enfants? Nous en doutons de plus en plus — et nous sentons aussi que c’est une catastrophe sans précédent. Ariane Bilheran revient ici sur ce qui constitue les piliers d’une éducation, autrement dit les critères fondamentaux d’une société civilisée.
Les sentiments se rétrécissent comme peau de chagrin; plus personne ne s’épanche sur ses états d’âme, l’amour est relayé à la cave, même la vie intérieure n’intéresse plus. Tel est le désolant constat de Günther Anders des générations avant la déshumanité post-covidienne…
La politique incarnée par cette loi est une oppression absolue des citoyens sacrifiés pour la guerre totale sans limites ni frontières, sous le joug d’un état de menace permanent, qui se contrefiche bien de la dignité, de l’intégrité psychique et physique, de la justice, de la morale, du droit à la vie et des efforts diplomatiques pour la paix.
Nous n’avons pas beaucoup entendu parler de cette nouvelle loi de programmation militaire (LPM) en France. Si la lecture de cette loi et de ses annexes m’a procuré un certain malaise, pour ne pas dire effroi, je ne cessais d’entendre qu’il ne fallait pas s’affoler… car «rien de nouveau sous le soleil». Il me fallait donc absolument un regard juridique, afin de porter une appréciation éclairée.
Gabriel García Márquez n’était pas seulement le romancier génial de *Cent ans de solitude* et d’autres grandes œuvres. Il écrivit beaucoup de contes, dont certains sont publiés. Parmi ces contes, l’un d’entre eux n’a, à ma connaissance, jamais été inséré dans un livre. Il s’intitule «Algo muy grave va a suceder en este pueblo»: «Quelque chose de très grave va arriver au village».
L’amour se commande-t-il? Se décide-t-il? A ces énigmes, les plus cuisantes d’une vie humaine, Gabriel García Márquez a tenté de répondre par un roman flamboyant d’une passion quasi insoutenable.
«On ne meurt pas quand on veut, mais seulement quand on peut». Cette phrase, issue de son chef-d’œuvre *Cent ans de solitude*, Gabriel García Márquez semble la prédestiner à son roman sur les derniers instants de la vie de Simón Bolívar, *Le Général dans son labyrinthe.