L’angoisse du roi Hérode
Ceci pourrait être un conte de Noël un peu cruel, un peu farfelu, un peu grinçant… Or c’est la réalité crue de l’époque où nous vivons. Et qui en dit long sur ce que nous, Européens, sommes en train de devenir.
Ceci pourrait être un conte de Noël un peu cruel, un peu farfelu, un peu grinçant… Or c’est la réalité crue de l’époque où nous vivons. Et qui en dit long sur ce que nous, Européens, sommes en train de devenir.
On m’avait pourtant averti de ne pas le faire. Le mois dernier, j’ai voulu envoyer une douzaine de petits colis à divers amis hors de Suisse. Et j’ai pu me rendre compte qu’il est au moins aussi difficile, depuis la Suisse, d’envoyer une casquette en Allemagne que d’exporter des armes vers un pays en guerre.
Comment faut-il appeler une plateforme d’enquête «indépendante» qui soumet ses publications par avance à des agences d’Etat pour en coordonner la réception et le suivi? Un document «fuité» jette une lumière plutôt sinistre sur le travail d’une agence hautement prisée par les médias de grand chemin.
«Les mots peuvent être comme de minuscules doses d’arsenic: on les avale sans y prendre garde, ils semblent ne faire aucun effet, et voilà qu’après quel temps l’effet toxique se fait sentir.» (Lingua Tertii Imperii)
L’auteur de «La langue du IIIe Reich» fut un témoin de premier plan de la dérive totalitaire allemande. Nous poursuivons ici la lecture de son Journal, riche en descriptions poignantes.
A notre époque, écrire des livres sur l’espionnage est la seule manière d’être espion: il n’y en a pas d’autre. Car s’il est quelque chose qui ressort du roman posthume de John le Carré, c’est bien que l’espionnage aujourd’hui est mort.
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