Antipresse 363 | 13.11.2022 (L)
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Je pensais commencer le récit de mes rencontres moscovites de ce mois de novembre par un autre bout, mais les événements de ces derniers jours ont fait prestement remonter au sommet de la pile un entretien captivant sur la guerre en cours et les zones d’ombre de la stratégie russe.
Elle a perdu son rôle et sa place dans le monde, elle a saccagé elle-même ce qui faisait la force et la grandeur de sa politique et de sa diplomatie. La Suisse, qui incarnait depuis des siècles une tradition de recherche de la paix et de bons offices, est désormais aux abonnés absents. Depuis le début de l’intervention russe en Ukraine, le 24 février dernier, la Suisse ne brille plus que par son absence et son silence assourdissant. Aucune initiative de paix, aucune proposition de dialogue… Désormais alignée sur les États-Unis et leurs alliés européens, elle n’intéresse plus personne et ne compte plus.
L’ancien préfet de police de Paris Didier Lallement a tenu récemment des propos qui retiennent l’attention. Il a ainsi dit qu’une partie de la classe moyenne était entrée «dans la violence politique et la révolte». Et encore: «Le jour où on devra ouvrir le feu, on entrera dans une autre dimension. Cela risque d’arriver un jour».
Pourquoi les élites occidentales se sont-elles mises en mode «apocalypse» depuis plus d’un demi-siècle? Cette énigme, j’ai essayé d’y apporter une réponse en déterrant des souvenirs du temps du choc pétrolier. La trajectoire hâtivement esquissée dans cet article nécessite quelques explications.
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot
Jacques Schroeter était sur le point de raccrocher sa robe lorsque la crise du Covid a éclaté. L’avocat sédunois a ajouté une troisième mi-temps au long match de sa vie professionnelle. Une mi-temps non rémunérée, faite de recherches minutieuses et d’interpellations restées sans réponse sur des sujets pourtant capitaux pour la santé, la liberté et la dignité de ses concitoyens.