Antipresse 476 | 12.1.2025 (D)
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À l’annonce du décès de Jean-Marie Le Pen, une foule de bobos s’est attroupée à Paris pour faire péter le champagne. C’était le plus bel hommage que des termites pouvaient rendre à un chêne. Les personnages comme lui étaient des katechons: ils différaient l’effondrement de la nation.
En 2020, j’avais indiqué que nous n’en étions qu’aux premières secousses du déferlement totalitaire. Depuis, les processus se sont renforcés, et nous sommes devenus banalement «habitués» à différentes dérives du totalitarisme mondial vers lequel nous sommes, de force plus que de gré, contraints d’avancer.
L’avantage de cette passe brutale et ahurissante que nous vivons, c’est qu’elle étale la réalité toute nue devant nos yeux. On est obligé de voir ce qu’on voit. Or ce qu’on voit semble surtout donner raison à Hannah Arendt.
Que signifie, pour nous et pour le monde, la soudaine volonté d’expansion du président américain vers le Grand Nord? Et qu’avons-nous fait, nous autres Européens, pour mériter la flagellation que lui et son allié Musk nous infligent? Se pourrait-il que le Groenland devienne bientôt une destination enviable pour des Européens dépossédés de tout?
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot