Antipresse 456 | 25.8.2024 (D)
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Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot
Les Jeux olympiques, fête solaire, célébration du sport, de la santé et du surpassement de soi, peuvent-ils être un temple pour des liturgies nocturnes? Pourquoi pas, nous dit-on. Tout est possible. Ce n’est que du spectacle. Mais pour ne voir dans ce spectacle qu’un jeu de formes, il faut littéralement désapprendre tout ce que les siècles nous ont appris. En d’autres termes, devenir idiot.
Le sentiment poétique de l’innocence, Ariane Bilheran en est convaincue, se crée dans l’enfance, et il se nourrit de la mansuétude portée aux animaux. Le refuge animalier qu’elle a créé est un havre non seulement pour ces innocentes créatures, mais encore pour l’âme humaine.
Quel rapport y a-t-il entre un clip de la sécurité routière, l’ouvrage d’une jeune historienne sur le coût de la délinquance masculine et un documentaire sur des femmes trompées? Le lien, c’est qu’à chaque fois, les hommes doivent porter le chapeau et sont les perdants de l’histoire. Mais il n’est pas sûr que les femmes aient à y gagner beaucoup. Dernièrement, je suis allé voir L’homme aux mille visages, un documentaire de Sonia Kronlund, qui est aussi la productrice d’une émission très prisée sur France Culture: Les pieds sur terre. Le sujet du film — cinq femmes trompées, dont une qui a eu un enfant, par un homme maladivement affabulateur et manipulateur — ne m’intéressait pas outre mesure, mais je me suis laissé convaincre avec mon épouse, par un couple d’amis qui nous en avait dit grand bien, en accord avec les critiques de presse unanimes et louangeuses. Ce film, […]
On ne peut pas aujourd’hui «penser la guerre» (Raymond Aron) sans remonter à Clausewitz. Sauf que Clausewitz est surtout aujourd’hui un point de comparaison. En deux cents ans, le phénomène guerre s’est beaucoup transformé, de même que (plus important encore) notre propre approche du phénomène.
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