Chaque dimanche, tôt le matin, je reçois l’Antipresse et le lis dans son intégralité. Seul, au café. J’aime ce rituel. Pourquoi m’y suis-je attaché? Sûrement, en tout premier lieu, pour sa qualité littéraire et ensuite, aussi, pour son impertinence. Des fois, je suis d’accord avec le contenu des articles; des fois pas et c’est justement cela qui me plaît. Amoureux de la diversité de la presse depuis toujours, je retrouve dans l’Antipresse cette pluralité d’opinions qui a disparu des médias de groupes de presse. Plus le temps passe et plus je suis admiratif de la quantité et de la qualité d’un travail acharné qui aboutira certainement à devenir une œuvre en soi. Slobodan Despot est un «dinosaure» du monde de l’édition, un traducteur de talent et un des meilleurs auteurs contemporains. C’est aussi un turbulent passeur qui ose publier des écrits courageux et sublimes, de droite ou de gauche ou plutôt […]
TRIBUNE • Copernicus et la mère de Marcel Proust
À l’occasion de la COP 28, les médias de grand chemin se sont empressés de rapporter une communication de _Copernicus_, qui affirme péremptoirement, alors qu’il manquait encore plus d’un mois à l’année 2023, qu’elle sera «la plus chaude de l’histoire». Ah bon?