« Les satellites [européens] sont comme des porcelets qui grouinent (podkhryoukivayout) en signe d’approbation de la politique des Etats-Unis». Cette phrase moqueuse de Poutine dans le grand discours annuel prononcé devant l’Assemblée fédérale russe a permis de dérider son assistance. Elle venait après de longs développements sur sa politique intérieure, où il n’était pas question de rigoler devant la sourde contestation à laquelle le président est confronté dans les domaines social et économique. La pique visait en premier lieu l’Europe, mais aussi l’Oncle Sam qui tient le rôle du cochon ou de la mère truie entourée de ses porcelets. Pour une fois, Poutine n’a pas usé du terme de « partenaires » en parlant des Etats-Unis ou de ses satellites européens, alors même que la Russie plie depuis plusieurs années sous le poids des sanctions occidentales. Qu’est-ce qui vaut mieux ? Etre la cible d’une moquerie humiliante ou celle d’armes toujours plus performantes ? […]
MARQUE-PAGES • La semaine du 14 au 20 avril 2024
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot