Le Sunday Times de Londres ne devait pas être pris au pied de la lettre lorsqu’il titrait dans son édition du 4 août: «L’empoisonnement d’Alexeï Navalny montre qu’il est dangereux de s’opposer à Vladimir le Venimeux». Car rien ne dit que Navalny a été empoisonné, mais l’occasion était trop belle de coller à Poutine une nouvelle épithète qui sent son Dracula: Vlad the Venomous. Honnête, le Times précise ensuite dans le corps de l’article: il s’agirait d’une atteinte «alléguée» à la vie de l’opposant N°1 du Kremlin et cette tentative serait «la dernière d’une longue suite d’attaques qui sont profitables à Poutine». Entendez: si ces attaques lui profitent, il est «hautement probable» que Poutine en soit l’auteur «allégué». Pour le reste, le sort de Navalny est peu enviable puisqu’il a été mis à l’ombre une nouvelle fois pour avoir déclenché des manifestations non autorisées. C’est dans son lieu de détention que l’opposant […]
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Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot