Twitter, Facebook et l’armada des médias de grand chemin ont beau mettre tout leur poids sur le couvercle de la marmite, le scandale de corruption impliquant Joe Biden siffle par tous les orifices. Comme on pouvait s’y attendre, les médias européens regardent ailleurs, comme à chaque fois que Donald Trump n’est pas le premier éclaboussé.
Le trafic d’influence des Biden père et fils en Ukraine est pourtant une affaire notoire remontant à plusieurs années, avec des ramifications très étendues dans la géopolitique et le deep state.
Seule en Europe, l’Antipresse avait publié en novembre 2019 une enquête exclusive en deux épisodes d’Arnaud Dotézac — enquête évidemment ignorée malgré ses révélations et ses rebondissements: emplois fictifs, acquisitions bidon, espionnage, relations père-fils à la limite de la psychiatrie…
Nous étions pourtant sûrs de notre coup, et nous pensons que ce récit documenté, serein, rédigé hors du feu de l’actualité, éclairera bien des aspects des luttes de pouvoir et d’argent qui agitent aujourd’hui l’establishment U. S. et enveniment les relations internationales.
A lire: Arnaud Dotézac, «Affaire Biden, épisode 1: au paradis des emplois fictifs», Antipresse 205 | 03/11/2019. «Affaire Biden, épisode 2: officine de la CIA à Kiev», Antipresse 206 | 10/11/2019.