Comme journaliste de presse écrite et malgré son nom que devrait me faire bondir d’indignation, je lis l’Antipresse depuis la première heure et tous les dimanches quelles que soient la latitude et la longitude. Pour toutes sortes de raisons dont voici les principales : 1) C’est une question de santé mentale, d’hygiène intellectuelle : je ne supporte plus les complaisances, le conformisme, les partis pris, les omissions délibérées, l’absence de diversité des points de vue des médias dits mainstream en matière de politique internationale. J’ai commencé ma carrière de journaliste comme stagiaire à la rubrique étrangère du Journal de Genève : dans ce quotidien pourtant très libéral, il y avait plus de diversité qu’aujourd’hui dans l’ensemble de la presse suisse ou française. 2) L’avachissement de la langue française, la manie des anglicismes, les torsions de la syntaxe, les approximations, la pauvreté du vocabulaire, l’invasion du jargon académique et managérial me hérissent également au […]
MARQUE-PAGES • La semaine du 4 au 10 MAI 2025
On nous écrit: Berlin l’enchanteur