A la Cour des Grands, comme dans les préaux de récréation, l’accusation est vite lancée. C’est la faute à l’autre. Traduisez : c’est la faute à Poutine. Dès le début du mouvement, les soupçons ont poussé comme champignons après la pluie. « Selon le Times et Bloomberg, la Russie se trouve derrière des centaines de faux comptes qui cherchent à amplifier la contestation des gilets jaunes sur les réseaux sociaux. Les autorités françaises ont lancé des vérifications. » relève le Journal du Dimanche du 6 décembre, qui se donne du sérieux en relayant ses confrères anglo-saxons. De toute évidence, les gilets jaunes n’ont pas attendu des ordres de l’extérieur pour occuper les ronds-points hexagonaux. Mais ce qui reste de l’autorité française a raison de s’inquiéter des interférences étrangères dans les destinées de la France, d’où qu’elles viennent. Il y a eu des précédents. On pense à Mai 68, où les Etats-Unis et Israël ont mené le […]
MARQUE-PAGES • La semaine du 27 avril au 3 mai 2025
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot