Alléchés par le titre «Espionnage: de Genève à Lausanne sur les traces de l’espion russe», les lecteurs de 24 Heures des 6/7 juillet pouvaient s’attendre à un nouveau Goldfinger. Parions qu’une poignée d’entre eux seulement est parvenue jusqu’au bout de l’article de deux pleines pages sans s’endormir. Des révélations ? A vrai dire aucune. On apprend que les espions russes bougent beaucoup et savent utiliser tous nos moyens de transport, y compris les bateaux de la CGN et qu’ils logent dans de miteux hôtels de l’autre côté de la frontière. S’ils avaient choisi de suivre un agent de la CIA plutôt qu’un espion russe, les cinq limiers de 24 Heures seraient certainement revenus avec un récit plus captivant. Mais ils se sont trompés d’adresse. Bellingcat, le collectif de journalisme d’investigation qui a fourni les données de leur article à dix mains, est «soutenu» — entre autres sponsors — par l’Open […]
MARQUE-PAGES • La semaine du 27 avril au 3 mai 2025
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot