L’hôpital Riviera-Chablais respectait encore le droit de prescrire de ses médecins la semaine dernière. Un patient soigné à l’ivermectine a eu le malheur de se réjouir du traitement qu’il avait reçu sur Facebook. Résultat: convocation face au Comité Médical de l’HRC pour les médecins de la permanence de Rennaz. Les 350 à 400 patients guéris n’ont pas suffit à convaincre les «experts» sommés pour l’occasion. Experts qui reconnaissent bien volontiers leur ignorance du cas précis. Mais peu importe. Il ne s’agit plus ici de soin, ni de prendre en charge des pathologies, encore moins des gens. Il s’agit d’être en phase avec «les recommandations nationales et internationales» sur la question. Les mêmes consignes qui ont permis au remdesivir de Gilead, désavoué par l’OMS, considéré comme toxique et dangereux, de jouer des coudes dans les enchères de notre santé. C’est finalement à celui qui pariera le mieux, et le plus bas, […]
MARQUE-PAGES • La semaine du 30 mars au 5 avril 2025
Les incontournables de la semaine sélectionnés par Slobodan Despot